AATON
Format 16 mm
Jean-Pierre BEAUVIALA crée la société AATON en 1971. L'entreprise tire son nom du Dieu-Soleil de l'Egypte antique Aton. Un deuxième "a" est ajouté au nom de la divinité de manière à apparaître en haut des annuaires professionnels, avant les nombreuses firmes qui commençaient par cette lettre comme Agfa, Arriflex ou Angénieux par exemple. La première caméra, l'Aaton 7, est fabriquée en 1972. Celle-ci est très légère et se porte "comme un chat sur l'épaule". Cet appareil, que Beauviala ne considère pas comme suffisamment élaboré, sera ensuite décliné en de nombreux modèles. En 1978 sort ainsi l'Aaton 7 LTR. Trois options principales viennent s'ajouter, qui correspondent aux trois lettres du nom de la caméra. La première est "l'option L" : photomètre qui permet un réglage de l'exposition de la pellicule grâce à une cellule intégrée au corps de la caméra et à des diodes luminescentes. La seconde est "l'option T" : Le marquage du temps en clair, qui correspond à un dispositif électronique qui vient impressionner optiquement sur la pellicule les repères temporels du moment de la prise de vues, lisibles facilement en chiffres sans l'aide d'une machine. La dernière lettre correspond à "l'option R" : relais vidéo qui permet au cadreur de conserver l'image optique et d'offrir à l'équipe de tournage la possibilité de voir l'image vidéo noir et blanc sur un récepteur (Les appareils de prise de vues de la société Aaton (1971 - 2013). Du "direct" au "numérique" : enjeux techniques et esthétiques - Denis Grizet)